Dans le cadre de la lutte contre le téléchargement illégal, le gouvernement français s’attaque directement aux plateformes proposant des liens à télécharger, qualifiés d’illicites. Rappelons que le téléchargement est un délit de contrefaçon passible de trois années d’emprisonnement, assorti d’une amende de 300 000 euros. Les personnes qui partagent des contenus téléchargés illégalement encourent également la même sanction. Mais des alternatives légales existent, voyons lesquelles !
Existe t-il des plateformes de téléchargement légales en France ?
Il existe quelques plateformes de téléchargement légal en France, mais elles sont loin d’être aussi populaires que les sites illégaux. iTunes est l’une des plateformes de téléchargement légal les plus populaires en France, mais elle est encore beaucoup moins utilisée que les sites pirates. La principale raison en est qu’iTunes est beaucoup plus cher que les sites de téléchargement illégaux.
De plus, iTunes offre un choix de chansons beaucoup plus restreint que les sites de téléchargement illégaux. Enfin, de nombreux Français préfèrent simplement la commodité des sites de téléchargement illégaux, qui leur permettent de télécharger des chansons gratuitement et sans avoir à créer de compte. En résumé, si quelques options de téléchargement légal sont disponibles en France, elles sont loin d’être aussi populaires que les sites illégaux.
Télécharger légalement de la musique, des films et des séries
Avec la fermeture de Wawacity, de nombreux internautes ont été pris au dépourvu. Ce site de téléchargement illégal était très prisé pour ses musiques, disponibles en téléchargement direct, ses films et ses séries qui pouvaient être visionnés en streaming ainsi que son large catalogue de jeux vidéo, de logiciels et même de livres électroniques.
Pourtant, il existe des plateformes de streaming légal de musique par exemple, des références sérieuses comme Spotify ou encore Deezer. Pour accéder à leurs catalogues d’albums, un abonnement est requis pour vous apprécier des contenus de qualité ainsi qu’une large sélection des titres les plus populaires du moment.
Pour continuer à profiter de leur musique ou du dernier épisode de la série phare du moment, les internautes se redirigent naturellement vers d’autres sites opérationnels. Il est en effet possible de continuer à streamer ou télécharger tout en restant dans les clous vis-à-vis de la loi !
LibertyLand : pour télécharger gratuitement des films
Pour visionner ou pour télécharger gratuitement des films, LibertyLand est l’une des alternatives à Wawacity. Les films, les séries et autres contenus y sont classés par catégories. Selon vos préférences, vous pouvez opter pour les Versions originales (VO) ou préférer les Versions sous-titrées en français (VOSTFR).
Outre les films et les séries, la plateforme de téléchargement comprend divers catalogues d’anime, de musiques, de jeux. Vous pouvez aussi y télécharger des logiciels ainsi que des e-books. Dans le même registre figurent les sites comme Youwatch ou Exashare.
Extrem Down : des contenus de qualité haute définition
Pour remédier à la fermeture de Wawacity, vous pouvez également vous tourner vers Extrem Down qui se démarque par ses contenus haute définition. Les films y sont disponibles en téléchargement en direct. Bref, vous avez l’embarras du choix parmi les chefs-d’œuvre du cinéma. Pour trouver le film que vous recherchez, il suffit d’utiliser le moteur de recherche du site !
Les plateformes dédiées aux mélomanes
Pour télécharger des contenus musicaux de bonne qualité et de façon légale, rendez-vous sur les plateformes comme Touspourlamusique. Ce site répertorie les sites légaux qui proposent en téléchargement les titres les plus populaires. Pour réaliser un maximum d’économies sur les abonnements, il existe des comparateurs en ligne qui vous recommanderont des sites de téléchargement légaux.
Bien entendu, les comparateurs sont également valables pour les autres contenus tels que les films, les séries, les mangas, les logiciels… Dans tous les cas, pensez à vérifier l’authenticité du site avant de lancer les téléchargements. Il est préférable de prendre les précautions nécessaires pour éviter les éventuelles sanctions. À noter que le partage des retransmissions sportives est aussi considéré comme illégal !
Notre avis sur le téléchargement légal !
Il ne fait aucun doute que le téléchargement illégal est un gros problème dans l’industrie du divertissement. Chaque jour, des millions de personnes dans le monde téléchargent des films, de la musique et des émissions de télévision sans les payer. Cette pratique prive chaque année les artistes, musiciens et réalisateurs de milliards de dollars. Mais s’agit-il vraiment d’un crime ? Nous ne le pensons pas. Voici pourquoi :
Tout d’abord, télécharger du matériel protégé par le droit d’auteur sans le payer n’est pas la même chose que de voler un bien matériel. Lorsque vous volez un CD ou un DVD dans un magasin, vous privez le propriétaire de cet objet physique. Mais lorsque vous téléchargez un film ou une chanson, vous n’enlevez rien au titulaire du droit d’auteur. Vous faites simplement une copie de quelque chose qui existe déjà.
Deuxièmement, de nombreuses personnes affirment que les lois sur le droit d’auteur sont dépassées et ne reflètent pas la réalité de l’ère numérique. À une époque où tout le monde peut copier et distribuer des informations numériques d’un simple clic de souris, il n’est pas logique de punir les gens pour avoir fait quelque chose d’aussi facile et d’aussi courant.
Troisièmement, de nombreuses personnes pensent que les artistes, les musiciens et les cinéastes doivent être rémunérés pour leur travail, mais qu’ils ne doivent pas pouvoir contrôler la manière dont nous le consommons. Nous pensons que les gens devraient être libres de télécharger et de partager du matériel protégé par des droits d’auteur, tant qu’ils ne le vendent pas dans un but lucratif. Après tout, l’art ne devrait-il pas être partagé ? Ne devrait-il pas être accessible à tous ?
En conclusion, nous pensons que télécharger du matériel protégé par le droit d’auteur sans le payer n’est pas un crime. Il est temps que l’industrie du divertissement s’adapte aux réalités de l’ère numérique et commence à traiter les consommateurs de manière équitable.