En règle générale, choisir un motoréducteur apparaît comme une mission hautement technique. En effet, il faut tenir compte de nombreux critères complexes pour trouver la technologie convenable à une application. Cependant, il est possible pour tout particulier de déterminer le motoréducteur adéquat pour son but selon des orientations bien précises. Si vous souhaitez savoir comment y parvenir concrètement, suivez le guide.
Qu’est-ce qu’un motoréducteur ?
Avant de se pencher sur la méthodologie à adopter pour choisir cette technologie, il importe de comprendre exactement ce en quoi elle consiste ainsi que son utilité. Un motoréducteur se définit comme un système combinant un moteur et un réducteur. En d’autres termes, il s’agit d’un outil qui élimine le besoin d’accouplement moteur/réducteur en permettant d’assurer les fonctions de transmission de puissance grâce à un seul élément.
Le motoréducteur s’utilise donc largement dans les industries en vue d’un gain de temps en matière de maintenance ainsi qu’une optimisation du temps moyen entre pannes (MTBF). Il va sans dire qu’il est judicieux de suivre des conseils de spécialiste pour opérer un choix. Dans cette optique, vous pouvez contacter maxon, un fournisseur de référence en ce qui concerne toutes les catégories de technologie moteur. Vous obtiendrez alors l’assistance nécessaire pour décider du motoréducteur correspondant à vos besoins.
Quelques critères essentiels de choix.
Afin de trouver un bon motoréducteur, il est indispensable d’identifier le niveau de puissance nécessaire à votre application, le couple et la vitesse qui s’y associent. Il sera question de rechercher des données standards de l’utilisation industrielle de l’outil (dans les convoyeurs, les mélangeurs, mes pompes, les agitateurs, les malaxeurs, les plateaux rotatifs, les systèmes de dosage, etc.).
Une fois ces données connues, il faudra déterminer la configuration du motoréducteur. Ici vous tiendrez compte du type d’arbre ; une notion qui présente diverses possibilités. Par suite, vous choisirez entre les divers types de motorisation disponibles (à courant alternatif, à courant continu, hydraulique, etc.). La marge de vitesse globalement constatée selon votre choix est de 1200 à 3600 tours par minute (RPM).
Enfin, pour ce qui est du réducteur lui-même, il en existe également de plusieurs types. Vous devrez distinguer ce qui sied à votre mécanisme entre les réducteurs à vis sans fin, les réducteurs à train d’engrenages, les réducteurs à train épicycloïdal et les réducteurs à couple conique.
Éclaircissements sur les options de réducteur
Pour définition, le réducteur est la pièce du motoréducteur qui permet de modifier le rapport vitesse/couple (puissance de rotation) entre l’axe d’entrée et l’axe de sortie d’un dispositif. Évidemment, vous l’avez assurément compris, il en existe différents types. Chacun présente des spécificités, des limites ainsi que des avantages.
Les réducteurs à train d’engrenages
Ils comportent plusieurs engrenages combinés. C’est la catégorie la moins couteuse, mais elle ne supporte pas de puissances élevées.
Les réducteurs à train épicycloïdal
Encore appelés réducteurs planétaires, ils associent trois arbres ayant des vitesses de rotation différentes. En termes de composantes, on y distingue une roue centrale, des satellites, une couronne extérieure qui fournit un couple et une puissance de transmission élevés. Un réducteur planétaire affiche une taille compacte qui permet d’optimiser l’utilisation d’un espace. Il est cependant plus couteux et complexe que les outils classiques.
Les réducteurs à vis sans fin
Ils ne peuvent tourner que dans un seul sens et servent dans des mécanismes où l’irréversibilité du système est nécessaire. Un réducteur à vis sans fin utilise en effet des entrainements à angle droit dans lesquels une vis sans fin attache la roue à l’arbre de sortie. Ses avantages résident notamment dans son aspect compact, son niveau sonore réduit, un rapport performance/prix intéressant, etc. On recense toutefois un échauffement plus important que dans d’autres technologies.
Les réducteurs à couple conique
Ces réducteurs possèdent des axes qui se croisent et qui se trouvent généralement perpendiculaires. Ils s’accouplent par les dents sur les bords soudés. On remarque un niveau de rendement élevé à l’emploi de ces réducteurs, et ce, quel que soit le sens du couple ou la vitesse d’entrée. Aussi, ils sont peu gourmands en énergie et nécessitent peu d’entretien. Avec des dentures robustes, ils résistent bien à l’usure et offrent une longévité exceptionnelle d’utilisation. Toutefois, la technologie se révèle plus couteuse à l’achat qu’avec d’autres dispositifs.